Samatha Montalban a lancé à 24 ans une marque de lingerie autour d’un modèle différent, en phase avec les attentes des jeunes femmes d’aujourd’hui. Des sous-vêtements ultra confortables au quotidien, pratiques et respectueux de toutes les morphologies. « Moi, la créativité je ne la vois pas que dans le choix d’une couleur. Je la vois aussi pour trouver des solutions. Si nous n’arrivons pas à penser en dehors de ce que nous connaissons, nous ne sommes pas créatifs, nous ne pouvons pas créer de nouveaux modèles. Nous en avons besoin tout le temps pour communiquer, pour vendre. Pour tout », déclare Samantha Montalban, co-fondatrice de la marque de lingerie Mina Storm. Je voulais un prénom et un nom qui représente un peu la nouvelle femme. J’aimais bien Storm, je trouvais que cela donnait une image de caractère, assez forte et c’était en anglais. Cela permettait d’exporter la marque un jour. Il y avait un magasin qui s’appelait Mina Bazar et en sortant de ce magasin j’avais d’énormes sacs, et il y avait toute une troupe de jeunes filles, qui, pour moi, étaient tout à fait l’esprit que je voulais représenter dans Mina Storm qui ont crié “Mina, Mina, Mina”. Samantha Montalban a eu l’idée de la marque Mina Storm, en accompagnant sa petite sœur pour l’achat de sous-vêtements confortables, mais avec du caractère. À la fin de ses études, elle lance avec son associée Chloé Bernard, une marque pour adolescentes avec un modèle de brassière. Depuis, la gamme de lingerie s’est étendue. Mina Storm propose des sous-vêtements autour d’un autre schéma féminin pour des jeunes femmes qui veulent, d’abord, se plaire à elles-mêmes. Lingerie sans pression sur le corps Samantha Montalban avec sa marque propose donc aux jeunes filles, jeunes femmes et parfois même aux mamans de porter une lingerie pensée pour leur confort sans armatures et sans rembourrage. « Nous nous sommes inspirés des soutiens-gorge de sport pour créer un maintien confortable au quotidien, mais ce ne sont pas des modèles faits pour le sport. Beaucoup de jeunes femmes viennent parce qu’elles ne trouvent pas de modèles confortables sans armatures pour leur forte poitrine. Nous, nous allons jusqu’au bonnet E. Ces jeunes femmes essayent et c’est comme une révélation, elles peuvent être maintenues sans armatures et se sentir bien dans leur soutien-gorge. » Confortable et responsable Prendre confiance en soi, s’accepter, sortir de la représentation de la lingerie séduction, cela passe aussi par le choix de la marque de ne faire aucune retouche photo de leurs modèles. « Pas de retouches, des corps très différents, des morphologies très différentes. Si une fille arrive avec des poils, nous l’acceptons. Nous prévoyons toujours plusieurs tailles sur le shooting pour être sûre de s’adapter aux mannequins et pas l’inverse. Nous cherchons d’abord une jeune femme qui nous inspire, ensuite nous lui trouvons la bonne taille », explique la créatrice. « Ce n’est pas forcément des mannequins professionnelles, des fois oui, cela arrive, mais nous recherchons des visages, des histoires, des jeunes femmes qui partagent une émotion », ajoute Samatha Montalban.
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